L’Opéra de Paris ouvre sa scène
Finale du défilé du corps de ballet de l’Opéra de Paris.
Pour lui dire au revoir, il a choisi le ballet Cendrillon de Rudolf Noureev. Une œuvre qu’il a déjà interprétée à plusieurs reprises, notamment en 2015 à Dubaï aux côtés de Ludmila Pagliero. Cette fois, Karl Paquette reprendra le rôle du Prince avec la danseuse Valentine Colasante, nommée étoile en janvier. L’acte III de Cendrillon, ainsi que le gala inaugural des 350 ans de l’Opéra de Paris au Palais Garnier, seront retransmis sur Arte, Arte concert et operadeparis.fr. Karl Paquette est un danseur étoile qui s’est fait remarquer pour ses duos prestigieux. Il est engagé à 17 ans dans le Corps de ballet et devient Premier Danseur en 2001. Il joue avec des danseurs tels que Sae Eun Park, Isabelle Ciaravola et Dorothée Gilbert. Karl Paquette, chevalier des Arts et des Lettres en 2010, est nommé étoile le 31 décembre 2009 après une représentation de Casse-Noisette. Il participe ensuite à des ballets de renom, comme Onéguine, Phèdre ou Roméo et Juliette. Si les étoiles culminent au sommet de la hiérarchie du ballet, on est rarement promu sans avoir franchi tous les degrés : quadrille, coryphe, sujet, premier danseur. La promotion interne du ballet à l’Opéra national de Paris est organisée les 9 et 10 novembre. Deux postes de premiers danseurs, un de premier danseur, une femme sujet, et deux hommes sujets sont particulièrement recherchés. L’année dernière, aucun premier danseur n’a été sélectionné.

L’art chorégraphique, jusqu’alors dévolu au divertissement de la Cour, a désormais une scène : la troupe danse dans les intermèdes des opéras. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed augue mi, posuere ac pharetra a, gravida imperdiet nunc. Etiam vitae bibendum nisi.

Alors que l’on devrait célébrer les trois cent cinquante ans de l’Opéra de Paris, difficile de situer Simon Boccanegra, œuvre entrée si tard au répertoire, dans le cadre de cet anniversaire ; entre le prochain Lady Macbeth et la prochaine Traviata qui se déroulera en 2019 à Garnier, cette saison est plus une tentative de copie des grands traits de Gérard Mortier qu’un hommage à l’histoire de l’institution. Très tôt, il y avait eu une cabale autour de la mise en scène de Johan Simons de l’œuvre verdienne, qui a depuis été perçue par certains comme une production puissante.

Aujourd’hui, les huées spontanées et spontanées reçues par Calixto Bieito à son arrivée aux salutations ne reflètent qu’une œuvre noire et triste, celle d’un geste théâtral centré autour de la psychologie du personnage principal, sur une scène que l’on aurait largement préférée vide, à l’image de la somptueuse proposition du récent Lohengrin Arpad Schilling à Stuttgart, plutôt qu’emballée dans un gigantesque vaisseau déconstruit farce, à la fois fabriqué et inutile.



Il faut cependant justifier le prix des places chaque saison plus élevé et le travail des nombreuses équipes techniques parisiennes. Ainsi Bieito, toujours aussi inspiré en début de saison pour Moïse et Aaron au Semperoper de Dresde, a posé sur cette scène un gros morceau de bateau dont la coque vide tourne et valse avec la même neutralité que le taureau de Castellucci pour Moïse. L’artiste catalan tente de justifier son choix dans une courte page du programme de la salle, mais s’attarde davantage sur l’importance du théâtre espagnol à travers la pièce de Guttiérrez, que sur le livret éponyme de Piave retouché par Boito pour la version, indiscutablement supérieure, de 1881, celle évidemment choisie à Paris. Débarrassée de ces panneaux, la coque présente un coin à deux étages, utilisé ici pour un groupe de patriciens, là pour le fantôme de Maria, dont l’âme et le corps furent élevés à la fin d’un Prologue sous des applaudissements aussitôt taris par les cris de détresse du nouveau Doge.
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